
Poche: 345 pages
Editeur : Milady (23 septembre 2011)
Prix editeur : 7,00 euros
Quatrième de couverture:
Aralorn doit rentrer chez elle après dix ans d'absence et dans les pires circonstances : son père, le Lion de Lambshold, est décédé. Quand Aralorn et Loup se présentent au château, leur magie révèle un mystère aussi merveilleux qu'inquiétant : en dépit des apparences, le Lion n'est pas mort, un sort le maintient inanimé. La jeune femme parviendra-t-elle à conjurer cette sorcellerie et à découvrir qui en est responsable ? Ou succombera-t-elle à la plus noire des magies ?
Commentaire:
Quelques temps après le décès du méprisable ae'Magi qui pris à son propre jeu est passée de vie à trépas, nous retrouvons enfin Aralorn, en route pour une mission plutôt sinistre.
En effet, à peine libérée du joug maléfique de Geoffrey que la jeune femme doit faire front face à une nouvelle épreuve : assister aux funérailles de son père.
N'ayant pas rendu visite à sa famille depuis 10 ans, la changeforme est à des kilomètres d'être à l'aise et redoute les retrouvailles. Surtout que certains n'ont jamais vraiment accepter sa nature qualifiée de démoniaque. Mais Aralorn doit affronter ses vieux démons et c'est courageusement qu'elle se rend sur place.
L'espoir renaît dans le coeur d'Aralorn lorque son tendre et cher lui apprend que son paternel respire encore et n'est en vérité que sous l'emprise d'un maléfice. S'en suit donc une course-poursuite contre le temps dans le but de trouver un contre-sort ou un remède avant qu'il ne soit trop tard. Qui est donc responsable de l'enchantement? Un membre de la famille ou alors l'ae'Magi serait-il revenu d'entre les morts?
Le suspense est intense et entretenu à la perfection. Le coupable n'est d'ailleurs dévoilé que lors des dernières pages.
On sent que l'auteur a pris du poil de la bête dans son écriture avec cette suite mais au détriment de l'intrigue qui souffre d'un manque d'action, du piquant qui m'avait charmer dans le premier tome.
Les personnages sont attachants, comme toujours avec Patricia Briggs : nous assistons par exemple à un Loup vulnérable, impuissant lui qui maitrîse si bien ses émotions d'habitude. Cette fois, il perdra même son sang-froid suite aux événements et à ses nouveaux pouvoirs dévoilés il y a peu. Les scènes d'amours entre Aralorn et Loup sont empreintes de pudeur et de tendresse propre à l'auteur, agréable pour le lecteur.
Cependant, j'ai souvent ressenti une certaine distance vis-à-vis des protagonistes qui m'a parfois fait décroché de ma lecture.
Mon enthousiasme de départ s'est donc malheureusement soldé par une douche froide à cause du rythme laborieux et de l'évolution lente de l'intrigue qui a gâcher en grande partie le plaisir de cette lecture.
Mais malgré ces quelques points négatifs, j'ai suivi avec joie les aventures de nos deux héros (surtout dans le premier roman) et ce dernier tome clos la série à sa juste valeur sans nous laisser sur notre faim.

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