
Editeur : LGF (3 juin 2009)
Collection : Le Livre de Poche
Prix editeur : 8,00 euros
Quatrième de couverture :
Qu'un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s'en moque désormais. Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l'argent de son best seller, celui que sa s½ur Iris avait tenté de s'attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs. Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, Joséphine semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas. Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hortense, qui se lance à Londres dans une carrière de styliste à la mode. Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu'au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression. La présence de Philippe, son beau-frère, qui l'aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible d'oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l'a chavirée. Le bonheur est en vue, à condition d'éliminer l'inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d'immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes. Autour de l'irrésistible et discrète Joséphine, gravite une fois encore tout un monde de séducteurs, de salauds, de tricheurs et autant d'êtres bons et généreux. Comme dans la vie.
Commentaire
Après avoir lu Les yeux jaunes des crocodiles, c'est avec plaisir que je me suis replongée dans cette nouvelle histoire.
La valse lente des tortues nous apporte son lot de suspens avec les différents meutres. Mais, la vie de chaque famille évoluant dans un mileu social totalement différent les uns par rapport aux autres, est dépeinte avec sagacité, cruauté quand il s'agit d'Hortense qui refuse de découvrir tous sentiments aux yeux de son entourage,
beaucoup d'amour quand il s'agit de Joséphine, de jalousie et de méchanceté par le rôle joué par Mme Grobtz,
quant à Iris Dupin, c'est un personnage difficile à cerner : doit-on la plaindre ou l'ignorer ?
Ce roman est loin d'une fiction, c'est la vie réelle de certaines personnes qui nous entourent ; sans les crimes, certes.
Je recommande vivement ce livre.
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